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Jean-Yves Bosseur
L'Esprit sériel, d'un art à l'autre
L’esprit sériel a eu un impact déterminant aussi bien sur la musique (Pierre Boulez, Karlheinz Stockhausen, Luigi Nono...) que sur d’autres modes d’expression artistique tels que la littérature (Georges Perec ou Michel Butor) ou les arts visuels (les défenseurs de l’abstraction géométrique comme Josef Albers, Max Bill...).
D’où les polémiques les plus passionnées. Il est particulièrement significatif que son avènement coïncide avec l’apparition du nouveau roman, de l’art concret, de la « nouvelle vague » cinématographique, voire du développement du structuralisme, de la phénoménologie dans le domaine de la philosophie ou du constructivisme dans celui des mathématiques.
Sous l’impulsion de Schoenberg, le dodécaphonisme de l’École de Vienne se déploie à partir des années 1920 ; trois décennies plus tard, les compositeurs ayant choisi de soumettre leur langage propre à une telle méthode se sont rapidement engagés dans des cheminements personnels, s’émancipant de ce qui risquait de devenir une nouvelle forme de dogmatisme. Et il en est de même pour la plupart des artistes pratiquant d’autres disciplines.
Cet ouvrage accorde une large place aux témoignages des personnalités concernées, la seconde partie du XXe siècle se caractérisant par une recrudescence de prises de position théoriques et de déclarations d’intention.Aussi les chapitres successifs de cet ouvrage sont-ils consacrés, non seulement aux arts plastiques, mais également à la musique, à l’écriture littéraire, au cinéma et à l’architecture.
Paru en mai 2018, 200 pages, 15,5 x 23 cm, cahier de reproductions couleur, bibliographie, index
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